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à la nuance, à la subtilité des choses, au talent, à l’ intention, selon qu’elle soit malsaine ou pas, blessante ou pas, médiocre ou pas ? va savoir … chaplin disait privilégier toujours l’inspiration sur l’intention. riss et ses potes à la dérive nauséeuse, en tout, cas feraient bien de méditer. ce qui fait que c’est drôle ou pas, réussi ou raté tient effectivement à pas grand chose. a une forme de légèreté dans la profondeur, de spontanéité travaillée, à tout un tas de paradoxes qui fait que ça tombe pile ou pas. et que ce soit grivois, myso, finaud ou pas, odieux, scabreux, crado ou pas n’est pas le problème. le problème c’est le contexte, avec qui quand comment sortir sa blague juive préférée, celle sur les arabes ou les gaulois, sur hitler ou staline et sur le dernier tsunami ou tremblement de terre aux 100 000 morts. le problème c’est que quand on touche à des sujets délicats, périlleux, sulfureux, en tension, en friction et que ça tombe à plat, ce n’est plus rigolo c’est juste fâcheux… et facho. tgb share | 13:33 publié dans blog | lien permanent | commentaires (12) 22/05/2018 un jour mon prince viendra (ou pas ) ! s’il y a quelqu’un qui doit tout à bach, c’est bien dieu. (cioran) on dira ce qu’on veut, walt disney a beaucoup fait pour la famille royale d’angleterre. si la fiction s’inspire de la réalité, la réalité ou du moins sa représentation dans son décorum, sa comm, et son emballage aura beaucoup emprunté à la fiction dans une sorte de tautologie autarcique, façon gentil dauphin qui se mord la queue. on se demande même si d’une certaine manière ce n’est pas walt disney qui aura inventé les windsor ou du moins notre perception de la chose. une famille tuche endimanchée. si le mariage princier a beaucoup souffert de la mort de léon zitrone (pour les plus anciens) ou de la réincarnation de stéphane bern en mr patrimoine du loto, il reste à n’en pas douter un archétype pseudo populaire vendeur, façon conte de fée/ma vie de merde et un puissant putaclic pour faire tourner la boutique à merchandising. le mariage de gens célèbres comme inépuisable source d’infantilisation pour un public régressif, le pauvre toujours prêt à aider le riche, à acheter du chromo du kitch, à subir en boucle la mort de la maman de bambi pour mieux oublier de penser. jusqu'à la parodie pareil pour le parrain de coppola. evidemment que le roman ou le cinéma s’est largement inspiré du thème mafieux et de ses épopées familiales, mais l’on aura bien noté aussi que la mafia se sera largement nourrie du film, en récupérant les codes, les règles, les rituels scénarisés pour mieux se réinventer et rhabiller une mythologie bien plus triviale en réalité, vulgaire et médiocre que ce code d’honneur dans cette cruauté transcendée. oui la mafia doit beaucoup à brando et à ses mouchoirs dans les joues. de ce monde d’illusion ou le faux n’est rien d’autre qu’une affirmation assénée, ou l’ineptie, l’incongruité, le portenawak une assertion révélée, vient alors l’impossibilité de nommer les choses, de les conceptualiser et de mettre du sens dans l’histoire, ni même dans le story telling, autrement que par des éléments de langage. dans ce chaos d’images et de sons, ce fracas d’absurdités et de piètre théatralité, ce collage accéléré de faux, de vrais et d’autre chose, qui du réel ou de sa représentation fera la peau de l’autre ou s’en revêtira, qui gagnera au loto ou verra son prince venir ? qui vivra sa résignation devant le carrosse de la télé ou rejoindra la grande marrée populaire pour tout chambouler ? qui vivra ? qui verra ? ou ne voudra rien voir que les ombres sur les parois ? dans ce monde post moderne, confus et dégénéré, de ce mauvais spectacle organisé pour qu’il n’existe aucune alternative , ne